Description
Qui peut encore faire le lien entre l’homme et le nature ? Sûrement pas les robots !
Devant les progrès de la mécanisation, beaucoup ont annoncé, voici un siècle, “la fin du cheval”. Cette prophétie de malheur ne s’est pas accomplie : le cheval s’est adapté. Il s’est trouvé de nouvelles fonctions dans le sport, les loisirs ou la santé. Mais voilà qu’aujourd’hui des menaces d’un genre nouveau pèsent sur la relation que l’homme entretient avec le cheval. Sous prétexte de protection et de “bien-être”, certains vont jusqu’à préconiser la rupture totale du lien qui unit ces deux espèces depuis cinq millénaires au moins.
Le cri d’alarme que lance ici Jean-Louis Gouraud n’est pas une simple récrimination contre l’idéologie qui sous-tend l’action, parfois violente, de ceux qui recommandant le non-emploi du cheval. C’est aussi, et surtout, un rappel de quelques vérités fondamentales telles que :
- Le cheval n’est ni un animal de compagnie, comme le chien ou le chat, ni un bestiau de rapport, comme la vache ou le cochon. Il occupe une place à part, et doit donc bénéficier d’un statut spécifique.
- Non, le travail n’est pas nécessairement pour le cheval, pas plus que pour l’homme, une aliénation. Il peut être au contraire une forme de libération. Le travail, le jeu, l’activité font partie des besoins et du bien-être du cheval.
- La nature des relations entre l’homme et le cheval n’est pas obligatoirement une relation de maître à esclave. Elle est faite de réciprocité, de bienfaits mutuels, au profit et à l’avantage des deux parties.
- Si la mécanisation, l’urbanisation et aujourd’hui la cybernétique ont peu à peu déconnecté l’homme du monde vivant, le privant de la satisfaction des besoins de sa propre animalité, le cheval peut l’aider à renouer avec sa nature profonde – et avec la Nature.
Voilà pourquoi, proclame l’auteur de ce court manifeste écrit au rythme du galop, loin d’être un animal fini, démodé, condamné, “le cheval, c’est l’avenir”.