Le cheval est un herbivore qui, en conditions naturelles, se déplace sur plusieurs kilomètres tous les jours, en groupes sociaux.
À l’état domestique, le cheval est généralement monté plusieurs heures par semaine et maintenu dans des conditions de vie pas toujours adaptées à sa physiologie et à son comportement naturel. Lorsque le cheval est monté, le poids et la posture du cavalier, le harnachement ou les exercices demandés peuvent avoir un impact sur sa santé et son bien-être. Il est donc important d’adapter les soins que l’on prodigue à son cheval en fonction de ses conditions de vie et de travail.
La relation entre un humain et un cheval se construit au jour le jour et va dépendre de plusieurs éléments :
Prendre soin de son cheval, c’est avant tout le maintenir dans le meilleur état de santé possible. Le plus important est de surveiller les signes qui indiquent qu’un cheval est malade, afin de le soigner au plus vite. La première action que doit effectuer le propriétaire d’un cheval est de vérifier les vaccinations de son cheval. Plus la couverture vaccinale des chevaux de France sera complète, moins il y aura de risques de propagation de maladies. La vermifugation raisonnée est elle aussi indispensable pour protéger le cheval et ses congénères, et éviter d’infester les herbages.
Un cheval en bonne santé physique et mentale aura un système immunitaire renforcé et pourra faire face à de nombreuses pathologies et changements de routine. La baisse de performance doit être surveiller, car elle est considérée comme un signe de mal-être. Il faut noter toutefois que, dans le cas d’un stress chronique (contraintes de l’hébergement principalement), ce signe n’apparaît que tardivement, une fois que la situation est déjà dégradée.
Extrait exclusif de la nouvelle édition de la Méthode la Cense, issu du chapitre “Le bien-être du cheval”.